Le premier étant bien sûr que toute la durée du cours est consacrée à un ou deux élèves et non un groupe.
Entre autres avantages, le travail peut-être plus axé sur le cavalier ou le cheval, où les deux. Dans tous les cas de figures les progrès sont plus rapides et on peut mieux optimiser ses aptitudes et le potentiel du cheval. La séance seul, ou en nombre restreint permet de meilleurs échanges, un suivi plus approfondi et plus personnel.
L’avantage d’un propriétaire ou d’un suppléant est de pouvoir monter plusieurs fois par semaine le même cheval. Il bénéficie d’un rapport intime et privilégié avec son cheval, ce qui veut dire la possibilité de progresser plus rapidement qu’un non propriétaire.
Avec un cours hebdomadaire ou tous les quinze jours, cela permet de progresser encore plus vite, proportionnellement au travail personnel effectué entre les cours, régularité et assiduité. Cette part de travail personnel en cohérence avec les cours est indispensable, sans elle et sans un cheval adéquat, on ne peut obtenir des résultats optimaux, l’enseignant ne peut être mis en cause en cas d’échec ou d’insatisfaction.
Dans toutes disciplines, la répétition d’exercices est indispensable. Je fais en sorte d’éviter la lassitude, ne pas brûler les étapes et éviter la précipitation, l’élève devra accepter ce côté répétitif dans son intérêt s’il veut progresser, ainsi que le temps nécessaire pour que les « choses se fassent ». De plus l’élève ne connaissant pas tous les tenants et aboutissants, je m’efforce de lui faire comprendre et apprécier ses progrès à leur juste valeur. En cela, tenant compte forcément de l’assiduité de l’élève entre les cours et de la qualité du cheval, on donnera de l’importance à un léger progrès où on relativisera un franc progrès.
- peu de travail entre les cours, c’est peu de résultats que l’élève devra assumer.
- d’avantage de travail entre les cours, c’est d’avantage de progrès et de satisfactions.
Le cas supposé de l’élève assidu avec un bon cheval, mais sans progrès satisfaisants m’amènerait bien évidemment à modifier ma façon de procéder. Voire me remettre en question. Pour ce qui est des progrès d’un cheval il va de soi que ceux-ci sont proportionnés au nombre de jours de travail par semaine. Là encore il faut tenir compte de cela dans l’appréciation des progrès ou résultats. Autant on peut attendre de nets et rapides progrès s’il travaille tous les jours ou presque. Autant ne pas s’étonner du peu de progrès et l’assumer s’il travaille une ou deux fois par semaine surtout s’il s’agit de musculation ou mise en souffle.
De légers progrès par peu de travail doivent être appréciés. Bien que tout cela soit évident je tiens à le rappeler. A titre d’information, et pour éviter un décalage d’appréciation entre l’élève et moi-même, celui-ci devra être réceptif, s’en remettre en confiance et modestie à l’enseignant formé, rappelons-le, pour juger de l’état d’avancement de l’élève ou du cheval à bon escient.
Depuis de longues années ma pédagogie, mes procédés de cours et de travail, entrainement du cheval, plus classiques que personnels, ont fait leurs preuves, sont efficaces et me procurent de belles satisfactions, me confortant ainsi dans ce que je fais. Dés lors qu’il m’est possible de pratiquer dans des conditions acceptables, avec la participation active et cohérente de l’élève et d’un cheval adéquat, je suis en mesure de garantir des progrès et des résultats.
ET Après l’effort … le coup de l’étrier